Zach... Tchu'

Zach est très intriguant. Son père lui disait que son prénom signifie « Enfant de l’océan ». Sûrement est-ce la vérité… L’océan est plein de mystère. C’est quelque chose qu’on admire, de loin, en se demandant ce qui peut bien y être caché. Aussi bien les beautés, que les horreurs… L’eau calme reflète sans nulle doute la façade de Zach. Mais, comme on dit, ne réveillez pas l’eau qui dort… En effet, s’il peut être la surface calme, reposée… il peut très vite créer un tsunami. La comparaison est complètement débile, mais pourtant vraie… Zach est comme une éponge. Impassible, il éponge tout ce qui passe et ne montre pas ses sentiments. Il n’aime pas dire aux autres ce qu’il ressent. Sauf qu’il arrive un moment… où l’éponge est pleine. Elle ne peut plus absorber, pour cela, elle doit se vider. Et là, l’océan se déchaîne. Eponger, c’est souvent ce que l’on reproche à Zach. Il ne montre jamais rien, personne n’arrive à le cerner. Il a toujours jugé inutile de se confier à quelqu’un, la parlote est une perte de temps, d’autant plus qu’il n’aime pas se plaindre, ni que l’on s’apitoie sur son sort. Les amis ne servent donc à rien de son point de vue… Non, Zach n’a pas d’amis. Et il s’en contre-fiche éperdument. Tant qu’il peut compter sur lui, il n’y a aucun problème. Sauf qu’en vérité, il sait à quel point sa sensibilité le fait défaillir à certains moments. Il s’efforce de se protéger derrière une barricade impassible et parfois même un peu crue pour les autres, et le fait que ce ne soit qu’une façade le fait agir bizarrement, quelques fois. Il est humain, et naturellement il s’attache aux personnes dont il apprécie la présence. Il perd parfois pieds, et n’ayant pas l’habitude, peut très facilement choquer, voire même faire quelque chose qu’il regretterait après. Les regrets, Zach en a beaucoup. Pour tout et rien… Mais il n’en parle pas, comme dit plus haut. Il se dit « ce qui est fait est fait » et il ne revient pas en arrière. Ainsi, même s’il regrette des paroles ou des gestes qu’il ait pu faire, il ne viendra pas s’excuser. C’est un gros défaut dont il n’a malheureusement pas conscience, mais qui apparaît si rarement que peu de gens pourraient lui ouvrir les yeux. Vous savez, un océan, c’est grand… Ne vous est-il jamais arrivé, si vous avez déjà fait de la plongée, de ressentir un sentiment de solitude lorsque vous descendez à un certain niveau ? Oui, certaines personnes la ressentent, cette solitude. Zach l’a. Lorsqu’on est à côté de lui, on ressent sa solitude. Mais, c’est un choix. Zach a décidé d’être solitaire, estimant qu’il souffrirait moins ainsi. Aussi, peu de gens arrivent à le faire parler… Du moins, il ne rit que très rarement, le plus souvent c’est par moquerie. Sinon, oui, il parle… par respect, quoiqu’il décroche souvent pour partir dans ses pensées, mais ce n’est pas volontaire. Il a un humour assez étrange. En fait, il pourrait vous dire la bêtise la plus monumentale avec l’air le plus sérieux du monde. Les rares personnes ayant réussi à le cerner le taquinent. En effet, lorsque Zach est taquiné, sa réaction est… amusante, puisqu’il ne saisit pas la taquinerie. Et c’est dans ce genre de moment où, comme il ne saisit pas la taquinerie, et bah… il comprend rien. L’amour, on ne peut pas en parler. Zach se protège tellement qu’il n’a jamais aimé qui que ce soit. Voyons, quoi d’autre ? Il aime beaucoup ressasser le passé. Zach est quelqu’un de très mélancolique, et ses musiques s’en font ressentir. Il joue du piano, et rares sont les musiques joyeuses tissées par ses doigts. Elles ne sont pas tristes, non, Zach ne l’est pas. Seulement très douces, très mélancoliques. Il a très peu d’ambition et se laisse souvent guider, bien qu’il ne se laisse pas marcher sur les pieds. Il a malgré tout sa fierté, et il y tient comme à la prunelle de ses yeux.

Look me in the eyes, and you’ll see my dreams.

Des qualités, Zach en a beaucoup. La principale est certainement qu’il n’est pas chiant, dans le sens où il ne parle pas beaucoup et ne pose jamais de questions sur ce qu’on lui dit de faire. Il est très impliqué dans ce qu’il fait, et il n’abandonne jamais les bras, ou presque. Zach est très calme aussi, il ne s’énerve pas souvent. Il est franc, fidèle, loyal. Il a bon fond, même s’il se cache. Au final, on peut en citer beaucoup, mais qui ne sont pas visibles. La compassion, il en a, mais comme beaucoup d’autres qualités, il la cache. On peut donc aussi rajouter l’art de se voiler la face, dont il est passé maître depuis des années…

J’ai dit, dans les qualités, que Zach était franc, n’est-ce pas ? Malheureusement, la franchise peut être aussi bien une qualité qu’un défaut. Chez Zach, c’est aussi un défaut. Il a tendance à dire tout haut ce qu’il pense, et il se contre-fiche pas mal des répercussions que peuvent avoir ses paroles, parfois très durs pour les personnes qui les entendent. Il est très facile de croire que Zach a un cœur de pierre. Il a aussi le défaut d’être très violent lorsqu’il s’énerve… S’il est déjà blessant de nature, lorsqu’il s’énerve, c’est encore pire.

Ce qu’il aime ? Hum voyons… Zach est quelqu’un de calme qui aime le silence. Comme le dit son prénom, il est l’enfant de l’océan. Aussi aime-t-il énormément s’asseoir non loin d’une source d’eau, que ce soit un lac, un étang, une mer, une rivière, un fleuve ou un océan, et passer des heures à regarder la surface calme, ou encore son reflet. Il aime écouter le chant des oiseaux, et la solitude.

Puisqu’il aime le calme, vous vous doutez bien que Zach n’aime pas le bruit. Les foules, le brouhaha incessant, cela lui casse véritablement les oreilles. Pourtant, il aime bien les fêtes, les soirées. Mais à part ça, ça casse. Il n’aime pas les gens trop bavards, les gens trop curieux.

Relations, relations… on ne peut pas vraiment parler de relations, avec Zach. Puisqu’il n’est pas la personne la plus extravertie que le monde ait connue, et qu’il considère que les amis sont inutiles, il n’a pas grand-monde autour de lui. Il a fuit le repère familial alors qu’il avait 18 ans lorsqu’il a passer la pire nuti de sa vie. Bien sur, il écrit de temps en temps a sa soeur, et il passe des coups de fil a ses parents, mais rien de plus. Il s'entend plutôt bien avec son parrain et Lateesha, peut être bien les seuls personnes au monde avec qui il s'entend. En parlant de Lateesha, Zach vient d'enménager chez elle.

Histoire du personnage :

J’vais peut-être révolutionner l’histoire du RP rien qu’avec ma première phrase… Zach a eu une enfance banale. Il n’y a pas grand-chose à dire sur lui. Sa solitude ne s’exprime pas par le décès d’un proche ou l’assassinat de sa petite amie, son poisson rouge n’a pas été mangé par le chien du voisin… Non, rien de cela. S’il avait été une fille, j’aurais dit qu’il courait dans les champs pour ramasser des fleurs et les ramener à sa mère... Mais comme c’est un garçon digne de ce nom, je dirais plutôt qu’il était Monsieur Jeux-Vidéos.
Le 25 Novembre naquit un petit garçon, comme les autres. Un, parmi tant d’autres. Zach, Zach Wate, né d’un père Américano-Russe, et d’une mère Japonaise. Il est né à Seattle, et y restera jusqu’à ses 18 ans. Ses parents étaient comblés. Ils étaient heureux, vivaient dans une modeste maison, avaient tous les deux un travail, et maintenant un fils en pleine santé. Ils n’étaient pas encore mariés, cependant, même si ça ne saurait tarder.
Zach a grandit dans sa petite famille. Son père, John, sa mère, Aiko, et son chien, Noireau. Ouais, très original comme nom. Vous pourrez dire tout ce que vous voudrez, on sait qu’on a tous nommé un animal noir « noireau » quand on était gosse, Zach ne fait pas exception à la règle. Donc voilà. Son chien s’appelait Noireau, et c’était un labrador (noir, mais ça, inutile de le préciser au vu de son nom…) John travaillait dans une entreprise de voiture, Hummer. Aiko, elle, était institutrice. Trilingue, elle parlait l’Anglais, le Français et le Japonais couramment. Ainsi, elle enseignait le Français à la fac. Et Zach, son boulot, c’était de faire dans sa couche, réveiller ses parents la nuit en braillant, ainsi que vider les biberons et vomir sur son père. Charmant n’est-ce pas ? Bah, c’était un bébé. Tous les mêmes, quand ils viennent de naître.
Oui, vous l’aurez compris. Déjà bébé, Zach était une plaie. Et malgré ça, ses parents l’aimaient toujours autant, si ce n’était plus. Au final, ils s’inquiétaient presque lorsque Zach ne criait pas ; c’était forcément que quelque chose n’allait pas.
A 4 ans, il faisait déjà tourner ses parents en bourrique. C’était l’amour fou chez eux. Oui, les voisins aimaient beaucoup les Wate, quoique leur gamin turbulent leur plaisait un peu moins. Néanmoins, ils aimaient l’ambiance de la famille, même s’il arrivait toujours une coquille à Zach. La journée où il courait après Noireau alors qu’il était chez son voisin avec ses parents est restée gravée dans les esprits… Il courait après lui, cherchant à lui attraper la queue. Et il lui a… comment dire ? Attrapé la mauvaise. Imaginez seulement la réaction du chien.
Ou encore, à 5 ans. Durant son congé maternité (puisque sa mère était enceinte d’une future petite sœur – Elle en a du courage, vu son fils !), Aiko avait, un Vendredi, reçu la visite d’une amie très proche. Elle avait aussi fait de la mousse au chocolat dans un grand plat en verre. Elle était allée ouvrir la porte, et avait discuté un moment avec son amie. Puis elle s’était tue, écoutant le silence. « Il n’y a pas de bruit. C’est pas normal. Entre, je vais chercher Zach. » Et devinez où est-ce qu’il était ? Debout sur une chaise dans la cuisine, les mains dans le plat de mousse au chocolat (qui était à l’origine un dessert offert à des amis qui les avaient invités à manger chez eux le soir-même…). Et, ne parlons même pas de son visage étrangement marron. Un peu trop barbouillé, peut-être…
Zach a fait tellement de bêtises, durant son enfance. On pourrait en raconter tellement que cette histoire remplirait cinquante pages word. Néanmoins, à partir de son entrée au collège, il s’est calmé, jusqu’à devenir le garçon solitaire qu’il est aujourd’hui. Sa petite sœur, Mariam, est son parfait opposé. Gamine, elle était toujours là pour aider ses parents et surveiller son grand-frère afin qu’il ne fasse pas de bêtises. Elle avait sauté une classe en école primaire, et était très extravertie. Et là, on se dit… « Y a erreur dans les gènes… »
Zach a réussi ses études au collège. Il galérait pas mal à la fin, mais au final, il s’en est plutôt bien sorti. Du moins, jusqu’à son entrée au lycée, là ce fut plus compliqué… Il avait déjà refait sa 3ème année au collège, et le voilà qui refaisait la 1ère année au lycée. Lors de la fête de fin d’année, il se rendit au bal pour y danser, accompagné de sa jolie cavalière, Juliet. Ce fut sûrement le seul jour spécial dans sa vie des plus normales. Lorsqu’il sortit avec son verre de champagne, Juliet le suivit, glissant sa main sur sa hanche avec un petit sourire en coin. Ce soir-là, elle avait envie de s’amuser. Morgan avait bu quelques verres de trop, et il était d’accord. Lentement, ils s’éloignèrent, jusqu’à un coin reculé, sous un joli pont romantique.
...
Il y passa la nuit. Lorsqu’enfin il s’éveilla, il avait toujours aussi chaud. Du moins, c’était une sensation étrange. Il avait l’impression d’être chaud, alors que l’extérieur était frais. C’était le champagne qui lui avait fait cet effet-là ? Il rentra chez lui, la tête encore dans le brouillard et l’estomac dans les chaussettes. Lorsqu’il arriva chez lui, sa mère lui sauta au cou, visiblement soulagée de le voir. « Zach!! Tu m’as fiché une de ces peurs ! Mais où tu étais passé ? Ca fait deux jours qu’on essaie de te joindre, pourquoi tu nous répondais pas ? » Deux jours… Zach avait dormi deux jours. Il se prit la tête dans les mains, réfléchissant. « Euh… mon portable n’avait plus de batterie… » Aiko était trop soulagée pour le disputer. Puis, inquiète, elle reposa sa main sur son épaule. « Zach, tu es brûlant. Tu as de la fièvre ? » Le jeune homme avait soupiré en se redressant, secouant la tête. « Ecoute maman… Je suis désolé, je suis pas en forme… J’vais me coucher. » Zach l’avait alors contournée et s’était enfermé dans sa chambre avant de se regarder dans un miroir. Il faisait peur, et sa mère n’avait pas souligné les griffures sur ses bras et sa joue, elle avait sûrement deviné. Alors qu’il pensait pouvoir dormir tranquille, il fut déçu.
Lorsqu’il se révailla, Zach prit la première valise qui lui passait sous la main, y fourra le maximum vital qu’il pouvait y mettre, puis il s’enfuit de chez lui pour aller chez son parrain.